photo A.Charles
C52, machine exposée au musée romand de la machine agricole, Moulin
de Chiblins.
Le type C 52 a été fabriqué du 30 janvier 1937 au 19 juin 1940, en 2896 exemplaires, les n° de série allant du 26401 au 29296.
Ce motoculteur est mécaniquement semblable au type C 53, mais ne dispose pas de marche arrière.
Il est motorisé par le classique moteur monocylindre Simar deux
temps, essence, à balayage transversal et à piston à déflecteur de 8
ch de puissance, à 2800 t/min.
Ce moteur a une cylindrée
de 353 cm3 (alésage 75 mm, course 80 mm) et diffère de ceux
des C 50 et C 51 par la forme
de la chambre de combustion.
En effet, monsieur Léon Dufour a eu l'idée de modifier celle-ci en la
munissant d'un bossage constituant une sorte de contre-déflecteur à
celui du piston.
Cette modification a permis de gagner deux chevaux de puissance et
donc d'augmenter le rendement de ce moteur.
Toutefois, cela a posé des problèmes de fonderie à résoudre pour
éviter la déformation de la culasse à chaud.
L'alimentation s'effectue grâce à un carburateur Amal à
cuve centrale et à deux gicleurs, selon la notice
commerciale des Ets Panchaud.
L'allumage est assuré par une magnéto Bosch, toujours selon la notice
commerciale ci-dessus.
Toutefois, certains exemplaires ont une magnéto
Morel.
La boîte de vitesses est à deux vitesses avant commandées
classiquement chez Simar par une broche qui verrouille un plateau
entraîneur, soit sur le moyeu droit, soit sur le gauche.
Le pont est à vis et couronne de bronze et demande donc des
précautions de lubrification.
Pour ce modèle, nous disposons du catalogue
des pièces de rechange et du livret
d'instructions incomplet (en particulier pages 19 et 20
remplacées par celles du C50),
ainsi que d'une deuxième
version du livret d'instructions commune avec le type C 31.
On peut aussi admirer une vue de la machine exposée à Cernier Evologia par JC David-Rogeat et enfin, une vue d'un ensemble vilebrequin embiellage piston en cours de restauration.
D'autre part, il est possible que certains C 52 aient été modifiés,
par un agent ou en usine et transformés en C 53,
comme en témoigne l'existence de ce C 52 aveyronnais ( photo
1, photo2
et photo 3
).
A voir, de plus, quelques images d'un C 52 venues d'Autriche ( photo
4, photo
5, photo
6 et photo
7 ) ainsi,
qu'une magnifique restauration d'un exemplaire muni d'un treuil (photo
8, photo
9, photo
10, photo
11, photo
12, photo
13, photo
14, photo
15 et photo
16).
Terminons par une image de 1937 d'un type C 52 au travail (photo
17) et une autre d'un C
52 avec son rouleau.