Simar 56 A

56A Zandvoorde

photo A.Charles
Simar 56A, Etienne et Diego Verschuere, exposition de Zandvoorde, 20 septembre 2008.

Le modèle 56 A a été le modèle le plus fabriqué de la firme Simar.
Il a été produit en deux séries:
la première, du 28 mars 1946 au 23 mars 1954, du n° de série 55001 au n° 59999, soit en 4999 exemplaires,
la deuxième, du 25 mai 1954 au 30 mars 1957, du n° de série 61001 au n° 61921, soit en 921 exemplaires.
Il aurait donc été construit à 5920 exemplaires.

Il est motorisé par le classique moteur monocylindre Simar deux temps, essence, à balayage transversal et à piston à déflecteur, de 8 ch de puissance.
Ce moteur a une cylindrée de 353 cm3 (alésage 75 mm, course 80 mm, diagramme).
L'alimentation s'effectue grâce au carburateur Exair B23 à cuve centrale et à un seul gicleur central.
L'allumage est assuré par une magnéto de marque Scintilla (type NAF1) mais, aussi d'autres marques comme Wipac, Peravia ou Wageor.
Pour régler l'avance à l'allumage (6 mm avant PMH) et donc caler la magnéto, on peut utiliser, comme expliqué dans le livret d'utilisateur, les deux repères, du carter et du volant moteur.

Le carter moteur des machines de la deuxième série comporte des larmiers favorisant le graissage comme ceux du type 58 A.

Le constructeur fournissait une courroie, souvent de cuir, pour la mise en marche de la machine.

La boîte de vitesses est à deux vitesses avant et deux arrière commandées classiquement chez Simar par une broche qui verrouille un plateau entraîneur, soit sur le moyeu droit, soit sur le gauche.
Le pont est à vis sans fin et couronne de bronze (vis à trois filets, donc transmission réversible) et demande, de ce fait, des précautions de lubrification.
Souvent, le bronze utilisé par Simar provenait de chez Sulzer, à Winterthur.

Ce motoculteur avait une masse de 283 kg.

On peut admirer quatre photographies supplémentaires (photo 1, photo 2, photo 3 et photo 4) de ce modèle, aboutissement de toute une lignée, qui a construit, esthétiquement,
l'image bien spécifique de Simar.
Trois vues sur la mécanique sont disponibles (photo 5, photo 6 et photo 7).
Comme en témoigne l'image suivante (photo 8), ce modèle pouvait fonctionner au pétrole.

On peut consulter un extrait d'une brochure commerciale aimablement transmise par M. Jean Panchaud, ancien importateur Simar, ainsi que le catalogue des pièces de rechange,
de même que sa version anglaise (spare parts list), transmis par les établissements Grillet de Bordeaux.
Le livret d'instructions, qui porte un tampon de Charles Guinand, importateur belge de l'époque, nous a été envoyé par E.Verschuere.
Le livret d'instructions, en anglais, version "E.C.Geiger Co", distributeur aux U.S.A., apporte des informations supplémentaires par rapport au précédent.
A voir, aussi, un document technique sur la magneto Peravia HB 1.

A titre de curiosité, on pourra détailler une facture de profonde remise en état d'un 56 A en 1962, les prix étant en francs français d'alors.

Enfin, une photographie nostalgie montre une de ces machines, en train de fraiser, sous le soleil du midi, avec son premier propriétaire.
A voir, aussi, une autre image, d'un 56 A, dans les années cinquante, en Provence ainsi qu'une autre du 56352 (photo 9).
Pour terminer, une photographie du chef jardinier de l'école d'horticulture de Cernier, prise en 1948 et une image de 1946 d'un type 56 A avec sa charrue canadienne.

Pour voir la machine en action, on pourra visionner cette vidéo, qui a l'avantage de faire entendre le son caractéristique des deux temps Simar.

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